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Suppression sécurisée des données avec iShredder – Quelle est la probabilité de récupération ?

Suppression sécurisée des données avec iShredder – Quelle est la probabilité de récupération ?
May 26, 2025

Nos smartphones, tablettes et ordinateurs stockent d’immenses quantités de données personnelles : photos, historiques de conversation, mots de passe, documents professionnels, etc. Si un tel appareil tombe entre des mains étrangères—par exemple parce qu’il est vendu, donné ou jeté—il y a un risque considérable que des informations sensibles soient récupérées. En réalité, de nombreux utilisateurs ne pensent pas à effacer de manière sécurisée les données enregistrées lorsqu’ils cèdent leurs appareils. “Supprimer” ou simplement réinitialiser l’appareil aux paramètres d’usine ne suffit pas à rendre les informations 100 % illisibles.

Tout particulièrement avec les smartphones (Android/iOS), que nous remplaçons souvent tous les un à trois ans, l’appareil contient quantité de données personnelles—leur suppression irréversible avant la revente ou l’élimination est donc indispensable. Il en va de même pour les disques durs (HDD) traditionnels des PC et les disques SSD/flash modernes dans les ordinateurs portables, qui représentent un risque s’ils changent de propriétaire sans un effacement sécurisé.

En bref : Le fait qu’une donnée soit “supprimée” ne signifie pas qu’elle a réellement disparu.

Bref aperçu

  • Chaque smartphone ou ordinateur contient souvent plus de données privées qu’on ne le souhaite—des photos aux mots de passe, en passant par les historiques de conversation.
  • “Supprimer” ou “réinitialiser” ne suffit pas toujours à rendre ces données vraiment illisibles. Des outils spécialisés peuvent récupérer d’anciens fragments.
  • iShredder réécrit plusieurs fois tes fichiers à l’aide de normes reconnues (militaires et gouvernementales), les rendant impossibles à reconstruire, même pour des experts.
  • Qu’il s’agisse d’iOS, d’Android, de Windows ou de Mac : avec iShredder, tu t’assures que les données anciennes disparaissent réellement avant de céder ou de jeter ton appareil.
  • Des rapports détaillés te montrent exactement quand et comment tes données ont été détruites, ce qui est particulièrement important pour les entreprises et les exigences RGPD.

Pourquoi les données restent récupérables

Au quotidien, nous “supprimons” souvent des fichiers en les effaçant ou en réinitialisant l’appareil aux paramètres d’usine. Toutefois, ces processus standard ne suffisent pas à détruire réellement les données. En effet, lors de la suppression conventionnelle, le système d’exploitation ne retire que les références au fichier, alors que les blocs de données sous-jacents demeurent physiquement présents dans la mémoire. Ainsi, même des fichiers “supprimés” peuvent souvent être reconstitués grâce à des outils de récupération forensique, que ce soit sur un disque dur de PC ou dans l’espace libre d’un smartphone.

Un exemple courant est la réinitialisation d’usine d’un téléphone : beaucoup pensent que leurs données disparaissent complètement après ce procédé. En réalité, souvent seuls les index sont effacés ou—dans le cas des smartphones modernes—les clés de chiffrement sont supprimées tandis que les données chiffrées demeurent dans la mémoire flash.

Des expériences en sécurité ont prouvé que, même après une réinitialisation, une grande quantité de données personnelles pouvait être restaurée—photos, e-mails et même messages. Ces traces numériques subsistent tant qu’elles ne sont pas réécrites. Le risque est particulièrement élevé si des attaquants parviennent à récupérer la clé (key) effacée ou à exploiter des failles de sécurité : toutes ces données “supprimées” pourraient alors redevenir lisibles.

En résumé : Une simple suppression laisse les données exister en coulisses. Sans une réécriture sécurisée de l’espace de stockage libéré, ce n’est qu’une question d’efforts pour extraire ces fragments de données à l’aide de méthodes forensiques. Pour les utilisateurs soucieux de leur sécurité, la suppression standard ne suffit pas—il faut une destruction définitive des données.

Suppression simple et réinitialisation d’usine : pourquoi les données restent souvent récupérables

Au quotidien, nous supprimons généralement des fichiers simplement depuis le système d’exploitation ou via une réinitialisation d’usine sur un smartphone. Pourtant, ces processus réécrivent rarement intégralement les blocs de mémoire occupés. À la place :

  • On retire les références de fichier : Sur un ordinateur, le système d’exploitation ne fait que supprimer l’index du fichier. Les bits réels sur le support de stockage restent intacts jusqu’à ce qu’ils soient éventuellement réécrits.
  • Key wipe (réinitialisation d’usine sur iPhone/Android) : Les appareils modernes utilisent souvent un chiffrement matériel. Dans de nombreux cas, une réinitialisation d’usine efface la clé de chiffrement, tandis que les données chiffrées restent physiquement présentes. Théoriquement, elles sont illisibles sans la clé, mais en pratique, il peut exister des vecteurs d’attaque qui permettent, pour des acteurs très spécialisés, de récupérer la clé ou de profiter de backdoors.

Fonctionnement de iShredder en détail

iShredder est une solution primée de destruction des données, utilisée même par des armées et des organismes gouvernementaux dans le monde entier. Mais qu’est-ce qui rend iShredder si spécial ?

Fondamentalement, iShredder réécrit plusieurs fois tes données à l’aide de modèles de bits spécifiques et de données aléatoires, selon des normes de sécurité strictes. Ainsi, les informations initiales deviennent illisibles et toute récupération forensique est empêchée. Contrairement à une simple “suppression,” iShredder ne fait pas qu’effacer des références, il détruit la donnée à la racine, de manière irréversible.

Fonctionnalités-clés de iShredder :

  1. Algorithmes de suppression certifiés : iShredder met en œuvre plus de 20 méthodes de suppression reconnues, dépassant ainsi les standards militaires et gouvernementaux internationaux. Parmi ces méthodes : DoD 5220.22-M, NIST SP 800-88, BSI TL-03423, norme OTAN et bien d’autres. Chacune est validée de manière indépendante et est utilisée par des autorités dans le monde entier. L’utilisateur peut sélectionner la méthode souhaitée, puis iShredder effectue automatiquement les passes d’écrasement nécessaires. Par exemple, la méthode BSI TL-03423 comporte huit réécritures (y compris une vérification), tandis que la version étendue DoD en prévoit sept.
  2. Multiples réécritures sécurisées : Le cœur de iShredder est la réécriture multiple des données avec des schémas de bits soigneusement choisis. Grâce à plusieurs passages—souvent avec des séquences de motifs variables—on s’assure qu’aucune trace exploitable des données d’origine ne subsiste. Même avec des méthodes plus simples (par ex. trois passages), le risque de reconstitution est drastiquement réduit. Selon l’édition, iShredder permet jusqu’à 50 passages (référence au Protectstar-SDA de 2007, remplacé en 2017 par le Protectstar ASDA avec 4 passages), un chiffre couvrant largement tous les besoins sécuritaires réalistes. Il est utile de savoir qu’en pratique, un seul passage aléatoire rend déjà les données très difficiles à récupérer, mais les passages supplémentaires offrent une couche de sécurité en plus.
  3. Traitement spécial des SSD et mémoires flash : Les SSD modernes et la mémoire flash des smartphones nécessitent des méthodes d’effacement adaptées. Le wear-leveling (répartition de l’usure) évite que les mêmes cellules flash soient réécrites en permanence, rendant plus complexes les méthodes d’effacement simples. iShredder y répond avec des algorithmes optimisés pour SSD. Il existe par exemple une variante DoD 5220.22-M (SSD) avec 4 cycles de réécriture ainsi qu’un passage 0xFF (réécriture de toutes les cellules en 0xFF) dédié aux mémoires flash. Ces méthodes sont conçues pour effacer aussi les blocs de réserve et les zones difficiles d’accès. De plus, iShredder utilise, lorsque c’est possible, des fonctions système telles que les commandes TRIM ou des interfaces spécifiques, afin de couvrir chaque octet du support de stockage. Ainsi, SSD et appareils mobiles à mémoire flash sont nettoyés aussi efficacement que les disques durs.
  4. Élimination des traces résiduelles : Au-delà de la réécriture ciblée, iShredder supprime aussi des résidus cachés et des fichiers temporaires. Pendant le processus de suppression, le logiciel détecte par exemple les fichiers de cache, journaux ou données temporaires d’app, puis les efface de manière sécurisée. Cela élimine également les traces de données indirectes, souvent négligées (miniatures, caches d’applis, logs) contenant potentiellement des informations personnelles. Au terme du processus, il ne reste aucun fragment exploitable sur l’appareil.
  5. Rapports d’effacement et documentation : Pour les utilisateurs professionnels, il est particulièrement précieux de pouvoir générer un rapport détaillé après chaque effacement. iShredder y documente précisément quels fichiers/partitions ont été supprimés, à quel moment et selon quelle méthode. Ce rapport sert de preuve que les données ont bien été détruites en respectant les normes en vigueur—un point essentiel pour les entreprises dans le cadre d’audits ou de conformité RGPD. On peut exporter ces rapports à tout moment, pour prouver qu’aucune donnée n’a été laissée accessible.

Réinitialisation d’usine d’Apple : n’est-ce pas suffisant ?

De nombreux utilisateurs d’iPhone pensent qu’une réinitialisation d’usine (→ Réinitialiser les réglages) suffit pour céder un appareil “vierge” à un tiers. En réalité, iOS supprime dans la plupart des cas la clé de chiffrement et réinstalle le système. Selon Apple, il s’agit d’une “suppression cryptographique” : sans la clé, les fragments de données sont illisibles.

Quand cela peut-il échouer ?

  1. Risque de restauration de la clé : Des attaquants hautement spécialisés, des organismes d’État ou des laboratoires forensiques pourraient recourir à des attaques par canaux auxiliaires ou des fuites matérielles.
  2. Backdoors et vulnérabilités inconnues : Il n’est pas exclu que des portes dérobées existent dans le système (iOS) ou le matériel. Pour les services secrets ou l’armée, ce risque est inacceptable.

Voir à ce sujet deux articles de notre blog :
Apple’s Forced iCloud Backdoor: A Global Privacy Nightmare—and What It Means For You
iPhone Zero-Click Exploits: How They Work and How to Protect Yourself

Progrès technologiques : Ce qui est jugé sûr aujourd’hui pourrait être compromis dans quelques années, par des ordinateurs quantiques ou des algorithmes améliorés. Après une simple suppression de clé, les blocs de données chiffrées restent physiquement présents.

Wear-leveling & Over-provisioning : La mémoire flash réserve souvent des zones cachées que le système d’exploitation n’exploite pas toujours. Certains blocs pourraient ne pas être touchés lors de la réinitialisation, laissant survivre des fragments de données.

Dans la plupart des situations courantes, une réinitialisation d’usine sur un iPhone ou un Android peut suffire—pour un utilisateur moyen ne manipulant pas de données extrêmement sensibles. En revanche, si on veut être absolument sûr (par exemple en cas de secrets d’entreprise, de données de santé ou d’informations confidentielles), il faut réécrire physiquement le stockage—le détruire avec des motifs aléatoires. C’est justement ce que fait iShredder : après la suppression de la clé, il procède à l’écrasement effectif des données.

iShredder : plus qu’un simple key wipe

Pour effacer des données de manière réellement sécurisée, les professionnels s’appuient sur un logiciel spécialisé comme iShredder. Il est disponible pour Android, iOS, Windows, Windows Server et macOS, et réécrit les données selon des standards reconnus (NIST SP 800-88, DoD 5220.22-M, BSI TL-03423, etc.). Contrairement à une réinitialisation d’usine qui repose sur la suppression de la clé, iShredder réécrit plusieurs fois toutes les zones pertinentes de stockage avec différents schémas ou données aléatoires, selon la norme sélectionnée.

Procédé en deux étapes avec iShredder iOS

Réinitialisation d’usine : iShredder iOS effectue la réinitialisation classique du système, retire la clé et ramène l’appareil à son état initial.

Réécriture physique : Ensuite, il réécrit la mémoire flash—dans la mesure du possible—avec des schémas reconnus. Sont incluses les zones cachées ou difficiles d’accès, pour s’assurer que tout résidu soit vraiment éliminé.

Résultat : Un iPhone ou iPad “vide” d’un point de vue forensique—même si, à l’avenir, la clé d’origine était déchiffrée, il n’y aurait plus rien à récupérer, car il ne reste plus de données exploitables dans la mémoire.


Pour Android : effacement sécurisé et certification DEKRA MASA L1

Protectstar propose aussi une version d’iShredder pour Android, qui rend tous les secteurs inutilisables grâce à des réécritures multiples. Pour les utilisateurs Android, il est notable qu’iShredder Android a reçu la certification DEKRA et répond aux exigences MASVS niveau 1 (Mobile Application Security Verification Standard) de l’OWASP. Cela signifie que l’application est exempte de vulnérabilités critiques et qu’elle traite les données utilisateur de façon sécurisée.
 

HDD vs. SSD vs. mémoire flash de smartphone : différences dans la suppression sécurisée

Tous les supports ne sont pas identiques ; comparer HDD, SSD et stockage mobile permet de mieux comprendre les enjeux d’un effacement sécurisé. La bonne nouvelle : appliquée correctement, la destruction quasi complète des données est possible sur tous ces supports. Mais les approches diffèrent :

Disques durs conventionnels (HDD)

  • Les HDD stockent les données de façon magnétique sur des plateaux tournants. Quand on supprime un fichier de manière classique, l’information magnétique reste présente tant qu’elle n’a pas été réécrite.
  • Avec des outils comme iShredder, on peut nettoyer un HDD en réécrivant tous ses secteurs avec de nouvelles données. Même un passage unique de zéros ou de valeurs aléatoires rend la récupération quasiment impossible.
  • Certains standards recommandent plusieurs passages par prudence. iShredder supporte par exemple 3 ou 7 passes suivant DoD ou NIST. Une fois le HDD correctement effacé, même un laboratoire ne peut plus rien en tirer.
  • Il est crucial de couvrir toutes les zones (y compris partitions cachées ou secteurs défectueux). iShredder propose des fonctions pour réécrire l’espace libre ou tout le disque, garantissant ainsi un nettoyage complet.

Disques SSD (Solid-State Drives)

  • Les SSD et autres supports flash (clés USB) gèrent leurs cellules différemment. Par le wear-leveling, les écritures sont réparties pour éviter l’usure d’une même cellule.
  • De ce fait, un effacement naïf peut laisser des fragments anciens dans des blocs de réserve. De plus, les SSD emploient souvent la commande TRIM, qui nettoie les blocs supprimés pour maintenir les performances, mais ne garantit pas l’irréversibilité des résidus.
  • Pour une sécurité maximale, on recommande la fonction Secure Erase du constructeur ou un outil spécialisé. iShredder tient compte de ces aspects via des algorithmes adaptés (ex. DoD 5220.22-M (SSD)) qui assurent de réécrire ou d’adresser chaque cellule, dans la mesure du possible.
  • On obtient ainsi un niveau de sécurité comparable à celui d’un HDD. Par ailleurs, beaucoup de SSD sont déjà chiffrés en interne, si bien qu’un Secure Erase peut consister à supprimer la clé.

Mémoire flash de smartphone (iOS/Android)

Les smartphones modernes utilisent une mémoire flash, souvent associée à un système de fichiers totalement chiffré. Une simple réinitialisation d’usine supprime généralement les données utilisateur de façon superficielle et enlève la clé de chiffrement, mais n’élimine pas physiquement les données.

iShredder pour mobile procède souvent en deux étapes : d’abord la réinitialisation ou le key wipe (si ce n’est pas déjà fait), puis la réécriture ciblée de l’espace libre et de toutes les zones de la flash accessibles, selon un algorithme d’effacement sécurisé.

Cela inclut des régions que le reset normal ignore (blocs de réserve, partitions de cache, etc.). Le résultat est un appareil dont la mémoire est “vide” au niveau forensique : même des outils spécialisés ne pourront y retrouver de données personnelles après un passage d’iShredder.

Pour l’utilisateur, c’est la garantie d’une confidentialité maximale lorsqu’il revend ou donne son téléphone. Bien sûr, il faut aussi penser aux sauvegardes en cloud : iShredder supprime les données locales, mais les copies sur iCloud, Google Drive, etc. doivent être effacées séparément pour tout nettoyer.
 

Récupération forensique de données et ses limites

Les experts en informatique forensique ont élaboré diverses méthodes pour restaurer des informations effacées :

  • Analyse du système de fichiers : Tant que les secteurs correspondants ne sont pas réécrits, des fichiers supprimés peuvent réapparaître via une lecture du système de fichiers ou des index du disque. Les outils cherchent des signatures de fichiers ou reconstituent ceux qui ont été fragmentés.
  • Unallocated Space & File Carving : Les logiciels forensiques explorent l’“espace libre” à la recherche de motifs correspondant à des fichiers supprimés (images, documents) et rassemblent ces fragments.

Techniques matérielles :

Sur HDD, on a un temps évoqué l’emploi d’équipements de laboratoire (microscope à force magnétique) pour lire des magnétisations résiduelles ou “ombres” de données réécrites. Avec la densité des disques actuels, une fois réécrits, il ne reste plus rien d’interprétable, même pour un labo.

Sur mémoire flash (SSD/smartphone), on peut théoriquement recourir à une approche “Chip-Off Forensics,” en accédant directement aux puces. Mais si ces cellules ont été réécrites par des données aléatoires, il est impossible d’extraire l’information d’origine à partir de ce “bruit.”

Toutes ces méthodes se heurtent à un obstacle insurmontable dès lors qu’un effacement sûr a été appliqué. Un support passé par iShredder apparaît comme un bruit aléatoire sans structure exploitable. Comme iShredder réécrit toutes les zones cibles plusieurs fois et élimine aussi les résidus cachés, il ne reste aucun fragment récupérable. Même les outils ou équipements les plus avancés ne peuvent reconstituer des informations depuis des bits vraiment réécrits.

La seule porte d’entrée pour un “chasseur de données” serait si le processus d’effacement n’a pas été mené à son terme ou si certaines zones ont été omises.
 

Probabilité de récupération après une suppression avec iShredder

Quelle est la probabilité qu’on puisse restaurer des données effacées via iShredder ? Honnêtement : proche de zéro. Dans des conditions réalistes, retrouver des fichiers effacés de façon sécurisée par iShredder est pratiquement impossible. Le logiciel est conçu précisément pour rendre impossible toute lecture ultérieure des données effacées. Même des firmes spécialisées ou des laboratoires gouvernementaux ne peuvent inverser un effacement fait correctement.

Bien sûr, cette garantie s’applique à condition que l’utilisation d’iShredder soit adéquate : si le processus est mené à son terme et inclut toutes les zones pertinentes, tes données disparaissent définitivement. Ne restent que des scénarios théoriques (par ex. découvertes futures en physique permettant de relire des “états quantiques effacés”), mais à l’heure actuelle ou dans un futur proche, il n’y a pas de raison de s’en inquiéter. La restauration de données vraiment supprimées est “pratiquement impossible.”

Pour l’utilisateur, c’est la tranquillité maximale : il peut être sûr que personne—ni un découvreur curieux de l’ancien smartphone, ni des voleurs de données, ni même des autorités—ne pourra accéder à ses fichiers privés supprimés avec iShredder.
 

Principales normes : NIST SP 800-88, DoD 5220.22-M, BSI TL-03423 & Cie.

Différentes normes et méthodes se sont imposées pour la suppression sécurisée des données, certaines venant d’organismes gouvernementaux, d’autres de comités d’experts. Elles précisent comment un support doit être réécrit ou détruit pour atteindre un certain niveau de sécurité. iShredder prend en charge de nombreuses normes internationales et les met en œuvre comme algorithmes d’effacement sélectionnables. Aperçu de quelques-unes des plus importantes :

NIST SP 800-88 (États-Unis)

L’Institut National des Standards et de la Technologie (NIST) a publié la “Special Publication 800-88” en guise de guide pour la “Media Sanitization.” Elle catégorise les méthodes en “Clear,” “Purge” et “Destroy,” et recommande différentes mesures—de la simple réécriture à la destruction physique—selon la sensibilité des données.

Dans la révision 1 (2014), le NIST reconnaît que pour les supports magnétiques, un seul passage d’écrasement avec vérification peut suffire pour effacer de manière sûre. Pour les SSD, il conseille souvent une suppression cryptographique (suppression de la clé de chiffrement) ou le Secure Erase du fabricant.

Implémentation dans iShredder : On y trouve des options NIST prédéfinies (par ex. “NIST SP 800-88 Rev.1” en 1 passage), conformes aux recommandations. Les entreprises peuvent donc effacer en suivant la norme NIST et documenter cela.

DoD 5220.22-M (États-Unis)

Cette célèbre méthode provient du “National Industrial Security Program Operating Manual” du Département de la Défense. Elle décrit comment détruire des données confidentielles via des réécritures multiples.

Plusieurs variantes existent : une version fréquemment citée comporte 3 passages (DoD Short ou DoD 5220.22-M(E)), une version étendue en exige 7 (modèles de bits alternés et vérification, DoD 5220.22-M(ECE)).

Implémentation dans iShredder : Les variantes (3 et 7 passages) sont proposées. iShredder réécrit, par exemple, avec des motifs prédéfinis (zéros, uns, aléatoires) comme l’indique la spécification. L’utilisateur peut alors supprimer ses données “selon la norme militaire.”

BSI TL-03423 (Allemagne)

La directive technique BSI TL-03423 a été émise en 2010 par l’Office Fédéral pour la Sécurité de l’Information (BSI). Elle définit des exigences pour la réécriture des supports, notamment pour les informations classifiées VS-NfD et équivalentes.

Le procédé requiert 8 étapes (ou 5 dans la BSI-2011-VS), dans un ordre établi, incluant une vérification. L’objectif est de répondre aux exigences les plus strictes des autorités.

Implémentation dans iShredder : Parmi les algorithmes disponibles figurent “German BSI TL-03423” (8 passages) et “BSI-2011-VS.” iShredder exécute automatiquement les réécritures prévues et enregistre le processus.

Norme OTAN

L’OTAN a également sa propre norme de suppression, reconnue dans l’ensemble de l’Alliance. Elle prescrit sept réécritures de données selon des schémas de bits définis, comparable en rigueur au DoD 7-pass (ECE), mais adaptée aux besoins des forces de l’OTAN.

Implémentation dans iShredder : La norme OTAN est disponible en option. C’est souvent requis dans le milieu militaire européen ou chez des sous-traitants de la défense.

De plus, iShredder prend en charge d’autres normes (Forces Aériennes US AFSSI-5020, Armée US AR380-19, RCMP canadienne TSSIT OPS-II, HMG Infosec Standard No. 5 britannique, GOST-R-50739-95 russe, etc.). On trouve même l’algorithme de Gutmann (35 passages), bien qu’il ne soit plus vraiment nécessaire pour les disques modernes. Cette diversité laisse à l’utilisateur toute la latitude pour respecter la règle exigée ou préférée dans son contexte.

Toutes ces normes visent finalement le même but : rendre les données irrécupérables. Elles se distinguent surtout par le nombre de réécritures et la nature des motifs.
 

Conseils à l’utilisateur : la préparation est essentielle

Avant de dégainer ton “destructeur numérique,” prends quelques dispositions pour un résultat optimal et pour éviter les mauvaises surprises :

  • Faire une sauvegarde : Décide précisément quelles données tu souhaites vraiment effacer pour toujours. Tout ce dont tu pourrais avoir besoin plus tard doit être sauvegardé au préalable (sur un autre support, par ex. un disque dur externe). Une fois le passage d’iShredder terminé, aucun retour n’est possible.
  • Choisir les bons espaces de stockage : Assure-toi de bien sélectionner le disque ou la partition que tu veux effacer. Évite de réécrire le mauvais volume par mégarde. Si tu comptes vendre un appareil, mieux vaut effacer toutes les zones (pour un smartphone, la totalité de la mémoire interne). Si tu souhaites juste nettoyer l’espace libre (pour enlever les restes de fichiers déjà supprimés), utilise la fonction “réécrire l’espace libre” d’iShredder.
  • Tenir compte des comptes et services cloud : N’oublie pas que beaucoup de données existent hors de l’appareil. Sur iPhone, par exemple, photos, contacts ou messages sont sans doute aussi dans iCloud. Avant la suppression finale, désactive la synchronisation et efface les sauvegardes cloud pour qu’aucune donnée personnelle ne reste sur des serveurs externes. Il en va de même pour les sauvegardes Android (Google Drive) ou autres. Supprime localement et dans le cloud pour être sûr.
  • Veiller à l’alimentation : Un effacement multipass peut durer un certain temps selon la quantité de données. Assure-toi que ton appareil a suffisamment de batterie ou est branché avant de lancer iShredder. Une interruption imprévue (batterie vide ou extinction) risque de laisser des morceaux non réécrits.
  • Réinitialiser l’appareil (sur smartphones) : Sur mobile, notamment iOS, il est conseillé de réinitialiser l’appareil aux réglages d’usine avant iShredder (si l’appli ne le fait pas automatiquement). Ainsi, le contenu est déjà protégé (par la suppression de la clé), et iShredder se charge ensuite de la destruction physique des résidus. Cette approche combinée assure la sécurité maximale, tout en imposant de reconfigurer l’appareil après coup.
     

Dans quelle mesure 1, 3 ou 35 passages d’écrasement sont-ils sûrs ?

Une question fréquente au sujet de la suppression sécurisée concerne la probabilité exacte de récupérer des données après un certain nombre de passages. Les utilisateurs se demandent souvent si 1 passage suffit, ou si 3 ou même 35 (Gutmann) sont nécessaires.

Voici une estimation réaliste de l’ampleur (ou plutôt de la petitesse) du risque de récupération, en prenant l’exemple d’un support de 128 Go, courant sur de nombreux smartphones, SSD ou clés USB.

1. Écrasement simple (1 passage)

Comment ça fonctionne ?
Un seul passage réécrit chaque bloc de la mémoire avec des données aléatoires (ou un autre motif comme 0xFF). Sur un HDD classique, tous les secteurs sont réécrits physiquement. Sur SSD/flash, l’outil recourt à TRIM et à des algorithmes adaptés pour couvrir au maximum les cellules.

Quel niveau de sécurité ?
Des études récentes et des standards comme NIST SP 800-88 indiquent qu’un unique passage aléatoire suffit souvent à rendre les données initiales irrécupérables, surtout avec les disques et flash haute densité d’aujourd’hui. Aucune reconstitution intégrale de fichiers effacés après un seul passage correct n’a jamais été démontrée.

Probabilité de récupération
Certains évoquent moins de 0,001 % ou même “quasiment zéro.” Ce 0,001 % est plutôt un plafond théorique que personne n’a vu se produire en pratique.

Sur un support de 128 Go, tirer quelque chose d’utile de 128 Go de bits aléatoires exigerait un labo ultraperformant. Même dans ce cas, reconstituer un fichier entier serait quasiment impossible.

Conclusion
Pour la plupart des besoins quotidiens, 1 passage aléatoire suffit. Les multiples passages recommandés par certains standards anciens se basent sur une prudence historique plutôt que sur une nécessité réelle, car dès le premier passage, la restauration devient quasi nulle.

2. Trois passages (ex. DoD 5220.22-M)

Comment ça fonctionne ?
Avec trois réécritures, toutes les zones sont réécrites 3 fois avec des schémas différents, typiquement :

  1. 0x00 (zéros)
  2. 0xFF (complément)
  3. Données aléatoires
    À la fin, il peut y avoir une vérification pour s’assurer que tout a été réécrit.

Quel niveau de sécurité ?
Ce procédé (souvent dit “DoD Short”) était longtemps le minimum recommandé par le Département de la Défense US. La communauté de la sécurité l’estime très fiable car 3 effacements successifs éliminent quasiment toutes les traces magnétiques (HDD) ou résiduelles (SSD/flash).

Probabilité de récupération
Inférieure à 0,0001 % ou encore moins, selon les estimations. Aucun labo n’a pu extraire des données d’un triple effacement correctement exécuté.

Conclusion
Les 3 passages sont un “standard en or” pour beaucoup d’entreprises et d’organismes. L’amélioration réelle par rapport à un seul passage est faible sur les supports modernes, mais c’est un gage supplémentaire de sécurité qui se rattache à un standard éprouvé (DoD 5220.22-M).

3. 35 passages (Gutmann)

Comment ça fonctionne ?
La célèbre méthode de Gutmann (1996) prescrit 35 passes d’écrasement avec parfois des motifs très spécifiques, couvrant d’anciens modes d’enregistrement magnétique (MFM, RLL, PRML, etc.). Les disques actuels n’utilisent plus ces techniques.

Quel niveau de sécurité ?
En théorie, 35 passages, c’est l’“overkill” absolu ; en pratique, ce n’est plus nécessaire sur des HDD/SSD modernes. Peter Gutmann lui-même a reconnu plus tard que ces 35 passes n’étaient plus utiles. Pourtant, nombre d’outils conservent la méthode en raison de son aura “définitive.”

Probabilité de récupération
Théoriquement proche de 0,00000001 % (pratiquement nulle). Après 35 passes, il ne subsiste absolument rien qui ressemble aux données d’origine.

Conclusion
35 passages prennent énormément de temps et sont rarement indispensables. À partir de 3 ou 7 passages, le gain en sécurité supplémentaire est quasi nul, on est déjà dans le “non récupérable.” Pour des données extrêmement sensibles, certaines politiques internes peuvent exiger Gutmann, même si, dans ces cas, le support est souvent détruit physiquement !

Concrètement, un passage aléatoire suffit déjà pour qu’une forensique avancée ne puisse rien récupérer de probant. Trois passages offrent un surplus de “tradition” en matière de sécurité, et 35 passages sont la solution extrême pour qui veut tout exclure, au prix d’un temps d’effacement très long. Sur un SSD de 128 Go, 35 passages peuvent mobiliser la machine durant des heures, voire une journée entière, alors qu’un passage unique se conclut en quelques minutes.
 

Pour les organismes officiels et pros de l’IT : iShredder comme solution professionnelle

iShredder n’a pas été développé uniquement pour le grand public, mais répond aussi aux exigences des entreprises, équipes de sécurité IT et mêmes structures militaires. Effectivement, iShredder jouit d’une réputation de solution de suppression de données professionnelle, appréciée d’organismes de sécurité dans le monde entier. Pourquoi iShredder convient-il particulièrement à ces utilisateurs exigeants ?

Respect des standards de sécurité : Comme mentionné, iShredder implémente l’ensemble des principales normes internationales—et va parfois au-delà. Pour les administrations et entreprises soumises à des directives strictes (BSI, NIST, OTAN, DoD), il est indispensable que leurs outils suivent ces règles à la lettre. Avec iShredder, un admin IT peut, par exemple, s’assurer que chaque disque dur mis au rebut est effacé selon BSI TL-03423 ou la RGPD, et ce de façon documentée. Cela évite les risques juridiques et accroît la confiance lors des audits. En plus, iShredder génère des rapports d’effacement qui font foi—certains organismes l’exigent.

Sécurité du logiciel vérifiée : Il ne s’agit pas seulement des méthodes d’effacement, mais aussi de la qualité du logiciel. iShredder Android, par exemple, a été certifié par DEKRA selon le MASVS niveau 1 (Mobile Application Security Verification Standard). Cet audit indépendant confirme que l’application est exempte de vulnérabilités connues et satisfait des critères élevés de sécurité. Pour les administrations et entreprises soumises à des règles strictes, c’est un gage de confiance essentiel.

Évolutivité et éditions spécialisées : Protectstar propose différentes éditions d’iShredder, depuis la version gratuite standard jusqu’à l’édition “Military” avec des fonctions avancées et plus de 20 méthodes d’effacement. Il existe des versions Business/Enterprise ainsi qu’une édition pour Windows Server. On peut donc l’exploiter à la fois sur des postes individuels et dans des infrastructures IT de grande envergure.
 

Conclusion : Les données sont-elles vraiment irrécupérables après iShredder ? – Réinitialisation d’usine vs. iShredder

Si tes exigences en sécurité sont modestes, une simple réinitialisation d’usine peut suffire sur un smartphone. Dans bien des cas, cela suffit pour éviter de divulguer par mégarde des photos de vacances ou des conversations.

Dès lors qu’il s’agit de confidentialité maximale—par exemple pour des données professionnelles sensibles ou des informations classifiées—on ne saurait se passer d’une solution en deux temps :

Key wipe (réinitialisation d’usine)

Écrasement physique via iShredder

En combinant les deux, on supprime non seulement les clés, mais on détruit aussi physiquement tous les restes de données. Même de futurs progrès en cryptographie ou d’éventuelles portes dérobées deviennent caducs—il n’y a plus rien à déchiffrer.

Pratiquement toutes les techniques forensiques atteignent leurs limites quand iShredder est correctement appliqué. La probabilité de restauration de données tend vers zéro—même avec un seul passage, a fortiori avec 3, 7 ou 35 passages. C’est cette sécurité qu’apprécient les particuliers comme les professionnels. De plus, grâce aux rapports détaillés, on peut prouver à tout moment que des données sensibles ou critiques pour l’entreprise ont bien été supprimées—un atout majeur pour la RGPD ou la conformité.

En bref : iShredder fait ici toute la différence. Que ce soit sur iPhone ou Android, PC ou Mac, iShredder offre une destruction des données forensique, conforme à des standards mondiaux reconnus. Il n’y a pas de retour en arrière, ni de mauvaise surprise lors de la revente ou du recyclage. Pour être sûr que “supprimé” signifie “supprimé,” iShredder est incontournable.

La suppression sécurisée des données avec iShredder garantit un adieu définitif à tes fichiers. Une fois le processus d’effacement terminé, il ne reste rien de récupérable—la probabilité de récupération tend vers zéro. Les multiples réécritures selon les normes de sécurité les plus exigeantes rendent tes informations sensibles irréversiblement illisibles. À une époque où la protection des données prend chaque jour plus d’importance, iShredder procure l’essentiel : la sérénité.

Sérénité de savoir que tes photos personnelles ou secrets d’entreprise ne finiront pas entre de mauvaises mains lorsque tu cèdes un appareil. Sérénité de savoir que même des pros de la forensique ne pourront plus lire les données effacées. Bien sûr, il reste judicieux de toujours chiffrer et limiter le stockage de ses données. Mais quand on veut détruire des informations de façon définitive, iShredder est un allié de confiance.

En somme, si tu utilises iShredder correctement, tes données effacées disparaissent quasiment pour toujours. L’alliance de standards de suppression éprouvés, d’une mise en œuvre intelligente et d’un procédé exhaustif rend tout accès ultérieur impossible, même pour des hackers ou des experts de la récupération. Ou, comme le dit le fabricant :

“Récupérer des données qui ont été effacées de manière sécurisée avec iShredder est pratiquement impossible… Après l’utilisation d’iShredder, ces données sont parties pour de bon.”

Protège dès maintenant tes données de tout accès non désiré. Télécharge gratuitement iShredder sur
www.protectstar.com/fr/products/ishredder
et assure durablement ta vie privée—simplement, efficacement et selon les normes de sécurité les plus exigeantes.

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